C’est en effet dans l’ensemble de ces domaines que l’artiste s’épanouit. De ses rencontres, de ses voyages et découvertes, Jean Fourton tire un enseignement puis s’approprie les codes et les fondements de chaque discipline pour créer son propre univers. D’abord, il étudie la psychanalyse aux côtés de Jacques Lacan, qui deviendra à la fois son psychanalyste, son maître et son ami. Il obtient par ailleurs un diplôme en psychopathologie et psychiatrie sociale et écrit une thèse sur les Communications non verbales, et plus précisément sur l’Agressivité en art. Ensuite, de sa rencontre avec Pierre Soulages, il comprend la couleur et se passionne pour la peinture. Il étudie l’œuvre du peintre et en tire des enseignements qui impacteront son propre travail.
Mais c’est certainement sa découverte de la ville d’Aubusson qui marque le plus sa pratique et son investissement dans la tapisserie. Alors propriétaire d’une maison à côté de la ville, Jean Fourton découvre le médium et les ateliers de liciers, le patrimoine que conserve aujourd’hui la Cité Internationale de la Tapisserie. Il commence à créer des cartons, dans le but de les faire tisser. Jean Fourton est toujours très lié à Aubusson, ville à laquelle il fait plusieurs dons de manière régulière, tant de ses peintures que de ses tapisseries.