Très tôt, l’homme est sensibilisé à la peinture et de manière plus globale, à l’art (ses parents sont de grands amateurs). Néanmoins, son ambition artistique doit prendre son mal en patience : sa famille le destine à des études de lettres (études classiques en latin, grec et hébreu) qu’il effectuera.
Claude Loewer explore plusieurs médiums dont la peinture, la céramique, le dessin puis le collage. L’artiste tient à explorer des formes d’art monumentales et architecturales : parmi elles, la tapisserie, qui occupe une place très importante dans son œuvre.
C’est en 1953, en France, que le peintre suisse observe la tombée de métier de sa première tapisserie, au sein de l’Atelier Raymond Picaud. Aux côtés du licier aubussonnais, Claude Loewer produit jusqu’en 1974, près de 160 cartons pour la tapisserie. Il figure parmi les protagonistes du renouveau de la tapisserie du XXe siècle, l’artiste mène ce combat avec de grands noms de la tapisserie. Parmi eux, Jean Lurçat qui disait d’ailleurs de lui qu’il était son plus grand concurrent.
Tout au long de son aventure tissée, Claude Loewer est accompagné par Raymond Picaud. Le licier l’entraîne dans l’univers de la tapisserie et lui permet d’acquérir des connaissances essentielles, techniques, sur le tissage de ses œuvres.